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FLUORATION DE L'EAU POTABLE
AUDIENCES PUBLIQUES DE LA VILLE DE MONTREAL
FEVRIER - MARS 1988
RAPPORT PRESENTE PAR
MIREILLE GUAY, Ph.D.
RÉSUMÉ
À la lumière des données scientifiques anciennes et récentes, nous
évaluons la fluoration de l'eau potable du point de vue de l'efficacité
dans la prévention de la carie et de l'ostéoporose, et du point de vue de
la toxicité pour certains sous-groupes de la population. Nous expliquons
également pourquoi la population est majoritairement favorable à la fluoration,
alors que l'opinion des scientifiques à l'égard de cette mesure est en train
de s'inverser.
PRÉSENTATION DE L'AUTEURE
Ingénieur-chimiste diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie
de Montpellier, je suis aussi titulaire d'une maîtrise en chimie de
l'université de Montpellier. En 1975 l'université de Sherbrooke m'a décerné un Ph.D. en chimie
organique. Mes travaux de recherche avaient été effectués dans le laboratoire
de Pierre Deslongchamps, prix Marie-Victorin 1987, qui reçut aussi le prix
scientifique du Québec en 1972 lorsque j'étais dans son laboratoire.
Après mon Ph.D. j'ai travaillé durant onze ans comme assistante de
recherche en biochimie, à la faculté de médecine de l'université de Sherbrooke.
Pendant cette période j'ai été chargée de plusieurs cours de biochimie à
la faculté des sciences de cette même université.
Je me suis intéressée de près au dossier de la fluoration de l'eau
potable, lorsque la ville de Sherbrooke s'est proposé d'appliquer cette
mesure. Ayant pour but de veiller à mon propre bien-être et à celui de mes
enfants, j'ai mis dans l'étude de ce problème toutes mes connaissances de
chimiste et de biochimiste, toute la rigueur de pensée et d'analyse que
m'inculquèrent mes professeurs. A présent en me prononçant contre la fluoration
de l'eau potable, j'ai le sentiment que je contribue non seulement à assurer
la santé de mes proches, mais aussi à éviter la généralisation d'une mesure
scientifiquement absurde.
INTRODUCTION
La fluoration de l'eau potable constitue une mesure de médecine préventive. On devrait donc lui appliquer les critères d'acceptation qui
s'appliquent aux médicaments : le produit doit démontrer son absence de
toxicité et le produit doit démontrer son efficacité. Cette précaution
est d'autant plus nécessaire que la prise de fluorure sera imposée à tous
les citoyens, ce qui n'est jamais le cas d'un médicament.
Pour évaluer le premier critère, l'absence de toxicité, nous
examinerons dans un premier temps, les effets de la fluoration de l'eau
potable sur différents sous-groupes de la population montréalaise.
Puis nous résumerons l'opinion scientifique actuelle sur le rôle du fluorure dans la prévention de la carie, afin de voir si cet additif
répond au deuxième critère, celui de l'efficacité. Enfin nous regarderons comment et
pourquoi les québécois sont majoritairement en faveur de la fluoration de l'eau potable.
I- EFFETS DU FLUORURE SUR LA POPULATION DE MONTREAL
1- La fluoration de l'eau potable servira pour 266 400 enfants.
Rapppelons tout d'abord que les études de H.T. Dean (1) et d'autres
scientifiques ont généralisé l'opinion selon laquelle 1 ppm (1 milligrammme
par litre) de fluorure dans l'eau potable, prévient la carie. Ce rôle
protecteur s'exerce essentiellement si la prise d'eau fluorée se fait
avant l'âge de 14 ans (2). La population du Montréal métropolitain en 1985 peut être représentée
par catégories d'âge comme dans la figure 1 (3). Cela nous permet de voir que la fluoration de l'eau potable servirait à 334 291 enfants de
0 à 14 ans, soit l/6ème de la population. Mais n'oublions pas que selon
les partisans de la fluoration eux-mêmes, la mesure n'est nécessaire que
pour les enfants de milieu défavorisé. En effet, pour les autres, une saine
alimentation, un brossage et un examen réguliers des dents constituent
des moyens de prévention suffisants.
Il y a à Montréal 53 280 enfants de 0 à 14 ans bénéficiaires d'aide
sociale (3). Si l'on multiplie par 5 pour tenir compte des familles où
le salaire des parents est faible, cela donne 266 400 enfants pour lesquels
la fluoration serait bénéfique (figure 2, partie pointillée). Mais cela
veut dire aussi qu'elle sera inutile pour 1 741 309 personnes.
2- La fluoration à 1 ppm sera nocive pour plusieurs groupes de personnes.
De l'ensemble de la littérature scientifique, il ressort que des individus buvant la même eau fluorée n'ont pas tous le même taux de
fluorure sanguin (4). Or dès que la concentration dans le sang dépasse
la normale, cela traduit l'incapacité des reins à excréter une quantité
convenable de fluorure. Une des conséquence sera une accumulation excessive
de fluorure dans les dents, les os et éventuellement l'aorte et les reins
(5, page 101).
Plusieurs catégories de personnes présentent une élévation du fluorure sanguin ou urinaire par rapport à la normale :
- Les diabétiques parce qu'ils excrètent moitié moins de fluorure qu'un individu normal (6).
- Les personnes souffrant de maladies rénales (7); pour elles le fluorure sanguin atteint 3,5 à 5 fois la normale.
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REMARQUE:
Des publications font état de concentrations normales de fluorure
dans le sang de malades rénaux. Cela se produit quand une hyperparathyroîdie
s'établit comme suite à la maladie rénale. Ces cas particuliers ont été
habilement utilisés par les partisans de la fluoration pour montrer
l'absence de toxicité du fluorure.
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- Les buveurs de thé, car le thé contient en moyenne 97 ppm
de fluorure (5, page 33).
- Le personnel médical (médecins et techniciens anesthésistes, infirmières en salle d'opération) travaillant avec des anesthésiques
fluorés (7).
Ajoutons que la capacité à éliminer un excès de fluorure dépend
aussi du régime alimentaire (végétarien ou carné) et du bon ou du mauvais
fonctionnement métabolique parce qu'elle dépend de l'acidité de l'urine (9).
Enfin, les personnes souffrant d'hypothyroîdie ( 1 cas pour 4 480 naissances)
sont plus facilement atteintes de fluorose dentaire (2, page 436). Il y avait au canada 290 000 diabétiques connus en 1966 (10);
rapporté à la population de Montréal en 1985, cela donne 29 090 individus.
Ce chiffre ne tient pas compte des diabétiques non-répertoriés (300 000 au
Canada en 1966) et d'autres façons de faire les estimations donnent un
nombre plus élevé.
Il y avait à Montréal en 1985, 1 341 771 personnes de 25 ans et plus.
Même si seulement 10% d'entre elles boivent du thé, cela fait 133 177 individus
qui auront trop de fluorure si on en ajoute à l'eau potable.
On estime qu'aux Etats-Unis un américain sur 600 sera bientôt sous
dialyse ou aura subi une greffe du rein; rapporté à Montréal nous obtenons
3 346 personnes. Mais ce nombre n'estime que les cas graves de maladies
rénales. En fait dès après 50 ans, la capacité des reins à excréter le fluorure
diminue. Le fluorure serait donc déconseillé pour toutes les personnes
âgées, soit 514 594 individus (en retirant diabétiques, insuffisants rénaux
et buveurs de thé comptés précédemment).
Dès à présent, sans même chiffrer le nombre d'anesthésistes et
d'hypothyroîdiens, nous pouvons établir le bilan suivant, représenté aussi
par la figure 2 :
Dans la ville de Montréal
la fluoration
de l'eau potable à 1 ppm
de fluorure
serait
bénéfique pour |
sera nocive pour |
sera
déconseillée pour |
sera inutile pour |
266
400
personnes |
166 613
personnes |
514 594
personnes |
1 060 102
personnes |
____________________________________________________
REMARQUE:
Les évaluations ont toujours été faites en essayant de sous-estimer
le nombre de personnes pour lesquelles le fluorure est nuisible. Nous avons
aussi passé sous silence le fait que le fluorure est un inhibiteur de la
glycolyse et peut donc affecter le fonctionnement normal des globules
rouges: le fluorure nuirait aussi aux personnes anémiées, à celles qui souffrent
de maladies respiratoires obstructives et de maladies héréditaires
de l'hémoglobine et de la glycolyse.
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3 - Quel sera le bilan de la fluoration de l'eau potable ?
Nous pouvons maintenant nous poser la question suivante: Si la
décision de fluorer l'eau de Montréal est prise, à quelle concentration
le sera-t-elle? Pour que les diabétiques aient un taux normal de fluorure
sanguin? Ou pour que les malades rénaux aient un taux normal de fluorure?
Ou encore pour que les autres, les gens normaux aient un taux normal de
fluorure dans le sang? Si l'on ajuste à 1 ppm le fluorure dans l'eau potable, qui
paiera l'installation et l'entretien d'adoucisseurs d'eau pour les 166 613 personnes
qui souffriront de façon certaine de la fluoration de l'eau potable? La
location d'un adoucisseur d'eau coûte environ 20$ par mois; le coût total
dépasserait donc 39 000 000$ par année. En 1985 les services dentaires
remboursés par la RAMQ se sont élevés à 32 723 245$ au total, pour le Montréal
métropolitain (3). Où seront les économies?
De plus le but visé ne sera même pas atteint. En effet, quand il y a malnutrition, et en particulier déséquilibre dans les rapports
calcium / magnésium / phosphate / vitamine C, le fluorure ne peut pas jouer
son rôle protecteur contre la carie, car la biosynthèse des os et des dents
ne se fait pas convenablement (2 et 5 page 324). Or s'il y a des enfants
mal nourris à Montréal, une bonne partie d'entre eux se trouve dans les
milieux défavorisés, soit la clientèle même visée par la fluoration de
l'eau potable.
II- EN 1986 LES SCIENTIFIQUES NE CROIENT PLUS QUE LE FLUORURE
PROTÈGE DE LA CARIE
Bien avant 1975 les scientifiques s'étaient interrogé sur la toxicité du fluorure, et nous en avons vu quelques aspects dans les paragraphes
précédents. Après 1975 c'est l'efficacité même du fluorure comme agent de
prévention de la carie et de l'ostéoporose, qui est remise en question.
Pour cela les scientifiques ont soit procédé à de nouvelles expériences,
soit réexaminé attentivement les anciennes données. Quelles ont été leurs
conclusions ?
1- Le fluorure à lui seul ne peut pas protéger contre la carie. Ainsi dans la
ville de Yamashina au Japon (11), le nombre de caries a augmenté chez les
enfants de 11-13 ans malgré 11 années de fluoration de l'eau potable. Le nombre de caries est passé de 1,67 à 2,55.
2- Dans plusieurs études on relevait un taux de caries plus faible dans les villes ayant peu de fluorure dans leur eau, que dans les villes
avec un taux de fluorure "optimal". C'est le cas de Christchurch (12), la
seule grande ville de Nouvelle-Zélande qui n'ait pas fluoré son eau
potable. Les enfants de 11-13 ans y ont moins de caries que dans n'importe
quelle autre ville du pays ayant fait la fluoration. Des résultats comparables ont été obtenus au Danemark (13) et en Australie.
3- Beaucoup d'études montrant l'effet protecteur du fluorure ont été mal faites; en particulier les groupes-contrôle sont souvent mal
choisis (16 b). Dean lui-même a reconnu (15) que son étude portant sur
21 villes américaines ne répondait pas aux critères modernes de statistique.
Le cas de l'étude menée à Hastings en Nouvelle-Zélande est pire: Colquhoun
et Mann(14) ont découvert que les expérimentateurs ont changé leur
protocole expérimental pour pouvoir présenter une réduction du nombre des
caries qui soit parallèle à la concentration en fluorure.
4- Dans tous les pays industrialisés la carie a régressé, avec ou sans
fluoration de l'eau potable (15,16). Ce phénomène s'est produit aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, dans les pays Scandinaves, en Hollande,
en Australie et en Nouvelle-Zélande.
5- Quand il y a fluoration naturelle de l'eau potable, c'est la présence d'ions autres que le fluorure qui semble exercer un effet
protecteur pour les dents. Une publication de 1983 (17) mentionne qu'à
Fort Recovery (Ohio) l'augmentation du strontium dans l'eau expliquerait
la baisse de caries observée dans cette ville; tandis qu'à Portsmouth
(Ohio) le faible taux de strontium combiné à la présence d'1 ppm de fluorure
se traduit par une augmentation du nombre de caries.
6- La thèse voulant que le fluorure protège aussi contre l'ostéoporose,
cette maladie des femmes âgées, est contredite par de multiples publications récentes.
III- POURQUOI LES QUEBECOIS SONT-ILS EN FAVEUR DE LA FLUORATION DE L'EAU ?
La principale raison est que, pendant de longues années, les partisans de la fluoration de l'eau potable ont été extrêmement actifs
dans la propagation de leur idée. Faisant partie de départements de santé
communautaire, d'organismes gouvernementaux ou para-gouvernementaux de
la santé, ils disposaient de temps, d'argent et de moyens techniques
pour cela. Pendant ce temps les scientifiques ayant des connaissances fondamentales
en biochimie et compétents pour évaluer le dossier du fluorure, devaient consacrer tout leur temps à leur propre projet de recherche.
Souvent professionnels de la santé, les partisans de la fluoration jouissaient
aussi auprès de la population, des édiles et des politiciens d'un prestige
difficile à concurrencer.
Ont-ils été à la hauteur de leur prestige et des moyens qui leur ont été fourni? Il me sera permis d'en douter. Ainsi ils semblent tout
ignorer de l'accumulation de données scientifiques récentes qui dénient
au fluorure son effet protecteur contre la carie et l'ostéoporose. Quand
leurs rapports contiennent des erreurs, celles-ci ne sont jamais corrigées.
Je citerai l'exemple suivant:
Benoît Lafontaine est l'auteur d'un rapport du MAS intitulé "Examen
de certains aspects scientifiques de la fluoration", publié en 1983 et
révisé en janvier 1985. A la page 45, l'auteur examinant le cas de l'Asie,
écrit "la fluoration contrôlée est pratiquée dans plusieurs pays de ce
continent, notamment au Japon,...". Or la fluoration a été arrêtée au Japon
depuis 1971. Cette absence de fluoration était mentionnée par Koichi Kono
en 1984 (18). L'erreur pouvait donc être corrigée dans la version révisée
du rapport. Bien sûr, ce n'est peut-être qu'une erreur dans un rapport d'une
centaine de pages; mais cette erreur sert admirablement la cause de la
fluoration. Depuis quelques années le Japon nous est présenté comme le pays
qui réussit tout ce qu'il entreprend, qui trouve des solutions intelligentes
à tous ses problèmes. Quand les québécois voient "Japon", ils pensent
"exemple à suivre". L'erreur de monsieur Lafontaine n'est donc pas neutre vis
à vis de l'information du public sur la fluoration de l'eau potable.
Si donc les québécois sont en faveur de cette mesure, c'est parce qu'ils ont reçu des personnes qui avaient le privilège de les informer,
une information tronquée et biaisée. Ceux qui ont mal informé l'ont-ils
fait par légèreté professionnelle ou par une volonté délibérée? Je ne puis
en juger. Mais la vigueur qu'ils ont déployée pour affirmer la validité
de leur point de vue m'amène à citer François Jacob, prix Nobel de médecine:
"Rien n'est aussi dangereux que la certitude d'avoir raison. Rien ne cause autant de destruction que l'obsession d'une vérité absolue."
Mireille Guay
BIBLIOGRAPHIE
1- H.T. Dean (1945), in Fluorine in dental public Health. W.J. Gies éd.,
Institute of clinical oral Pathology, 19-30.
2- R.D. Gabovich et G.D. Ovrutskiy (1975). Fluorine in Stomatology and
Hygiene, NIH.
3- Régie de l'Assurance-maladie du Québec. Statistiques annuelles 1985.
4- J-C. Jardillier et G. Desmet (1973). Clinica Chimica Acta, 47, 357-363.
5- Fluoride and Human Health (1970). World Health Organization, Genève.
6- H. Hanhijarvi (1975). Fluoride, 8. (4), 198-207.
7- a- D.R. Taves et coll. (1968). Trans. amer. Soc. artif. intern. Org.,
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b- Mernagh (1977). J. Appl. Radiation Isotopes, 28, 581-583.
8- D. Rose et J-P. Marier (1977). Environmental Fluoride, CNRC, Ottawa.
9- J. Ekstrand et coll. (1982). Acta pharmacol. toxicol, 50, 321-325.
10- Status of Diabete in Canada (1985). Compte-rendu d'un congrès tenu à
Montebello, par Santé et Bien-être social du Canada.
11- G. Minoguchi et T. Sato (1964). Bull, stomat., univ. Kyoto, 4, 45-124.
12- J. Colquhoun (1986). Dental objections to fluoridation. NH and MRC
symposium on fluoridation, Adelaide, 28 août.
13- 0. Fejerskov et coll. (1982). J. dent. Res., 61, 1305-1310 (special issue).
14- J. Colquhoun et R. Mann (1986). The Hastings fluoridation experiment:
science or swindle?. University of Auckland, preprint. The Ecologist, 1986, 16 (6), 243-248.
15- R. Ziegelbecker (1981). Fluoride, 14, 123-128.
16- a- M. Diesendorf (1986). Nature, 322, 125-129.
b- même auteur (1986). Search, 17 (10-12), 256-261.
17- M.E.J. Curzon (1983). J. dent. res., 62 (2), 96-99.
18- K. Kono et coll. (1984). Industrial Health, 22, 33
INFORMATION SUPPLEMENTAIRE A PUBLIER EN ENCART
La revue Pediatrics rapporte le cas de 2 enfants souffrant de fluorose parce qu'ils étaient atteints de diabète insipide rénal, et que
l'eau potable qui leur était fournie contenait 1 ppm de fluorure. Il est
donc faux de dire que 1 ppm de fluorure est sûr pour tous les citoyens d'une
ville. Quand bien même il n'y aurait qu'un seul enfant dans le même cas
dans toute l'île de Montréal, cela m'apparaîtrait une raison suffisante
pour ne pas fluorer l'eau potable. Car aucun citoyen n'est négligeable
par rapport aux autres.
L.W. Greenberg et coll. (1974). Pediatrics, 54 (3), 320-322. II
On peut se demander pourquoi l'information qui parvient au MAS est si mauvaise. Cela s'explique quand on fait une recherche bibliographique
sérieuse sur la fluoration de l'eau. La littérature scientifique est si
abondante que des revues bibliographiques d'abord, puis des livres ont
été publiés. A chaque étape de cette simplification et de cette généralisation
une partie des informations est passée sous silence. Il suffit donc qu'un
des auteurs de livre ne soit pas aussi objectif qu'il le devrait pour que
l'information transmise devienne carrément fausse.
Dans le livre "Fluoride and Human Health" publié par l'OMS, certains chapitres sont très visiblement écrits par un partisan de la fluoration
de l'eau. Ainsi quand une équipe a conclu à une certaine toxicité du fluorure,
il s'empresse de citer les critiques qui lui ont été faites. Même quand
[...le reste des pages est manquant]